Theros, Chapitre 1: Mélétis la cité des philosophes

Kérberos ouvre les yeux ...

La lumière de l'aube te frappe le visage à travers l'ouverture de la porte. Un climat de matin d'été méditerranéen s'engouffre dans la pièce. Tu peut apercevoir dans la cour l'eau d'un bassin scintiller au soleil. L’architecture typique d'un bâtiment antique grecque ...


Tu as la sensation d'avoir dormit des siècles mais le souvenir des événements te paraissent très récent. L’excitation grandit en toi lorsque tu penses à tout ce qui t'attend. Enfin quelque chose d'intéressant: l'attention d'un dieu sur toi, qui de plus partage ton goût prononcé pour le machiavélisme !

La joie retombe rapidement lorsque tu prend conscience que tu n'as aucune nouvelle de tes coéquipiers. Que s'est-il réellement passé après que la labyrinthe ai disparu ? Était-ce un rêve ? Ipiu était avec toi, mais les autres ont-ils survécu ?... D'ailleurs tu ne vois pas Ipiu depuis ta couche.

Où est-tu, comment es-tu arrivé ici ?... Manifestement ton hôte n'a pas de mauvaises intentions: des vêtements propres sont pliés sur une table de chevet avec ta dague; une coupe de fruits, du lait de chèvre et ce qui semble être des galettes de céréales t'attendent sur un plateau.

Il est temps de se lever !

Tu passe la tête dehors ... Tout est calme, la végétation du jardin intérieur se balance légèrement au vent et tu peut entendre les petits tintement d'un carillon à vent. Cette atmosphère prospère te détend et te fait un peut oublier tes inquiétudes.

Alors que tu fait le tour du coin de verdure tu tombes face à un femme agenouillée le visage tourné vers le soleil et qui, pour une raison qui t'échappe, cligne de yeux frénétiquement. Elle ne semble pas avoir remarqué ta présence ...

La femme interrompt sa méditation calmement et se tourne vers toi : "Bonjour ! Je vois que vous êtes réveillé, avez-vous visité Nyx cette nuit ?"

"Hier soir un Triton vous a trouvé sur les côtes et vous a apporté ici, au temple d'Ephara, pour que je prenne soin de vous."

Elle reprend immédiatement, comme si elle savait déjà ta réaction:

"Ne vous en faites pas, vous ne me devez rien: Ephara est une déesse bienveillante et aideras toujours les humains dans le besoin. Toutefois vous vous devez de lui vouer au moins une petite offrande vous ne croyez pas ?"

Elle sourit d'un air insistant.

La femme te regarde, sceptique : "Oh est-ce que la mémoire vous reviendras quand je vous dénoncerais aux garde pour avoir volé ce châle ?"

Elle brandit la pièce de tissu.

"Karametra... Oui je me souvient maintenant! L'arbre! Ils on brûler l'arbre!" Kérberos change d'expression, prenant un airs très sérieux "Nous devons discuter au plus vite, je crains de n'avoir de très mauvaise nouvelle a annoncer. premièrement ma mémoire est encore très défaillante y a existe il un serment que l'on ne peut briser ?"

"Je vois ... "

La femme marque un silence, te fixant droit dans les yeux, puis elle reprend :
"Si ce que vous me dites est la vérité alors une grande destiné vous attend. Je vais essayer de vous aider du mieux que je peut dans votre voie de héros, mais sachez que ma place est ici au temple en tant que garde d'Ephara..."

Elle s'interrompt une nouvelle fois troublé :

"Il y a définitivement quelque chose de mystérieux vous ... j'ai vraiment l'impression que vous venez d'un autre monde ... qui êtes vous ?"

"Je ne sais pas moi même qui je suis tout est si flou..." Kérberos perd son regard dans le vide puis reprend brusquement conscience "Il devait y avoir une jeune fille avec moi l'avait vous trouver ?"

La gardienne acquiesça :"Oui, elle se repose dans une autre pièce, je suppose qu'elle dort encore. Mieux vaut la laisser pour le moment vous ne croyez pas ?"

"Pour ce qui est de la connaissance vous ne pouvez pas tomber mieux: mon devoir est de veiller sur cette ville et je la connais depuis que j'y suis né. Je peut vous présenter les personnes dont vous avez besoin. Mais pour commencer pourquoi n’essayons nous pas de voir plus clair dans votre vision ?

Marchons un peut tant qu'il fait encore frais ?

Elle désigne le jardin.

C'est à ce moment là qu'Ipiu les rattrapes, elle arrive d'une autre pièce attenante au jardin et ne parait pas encore tout a fait réveillé mais cours a leur suite, heureuse de retrouver enfin quelqu'un qu'elle connait au milieu de cet amas de verdure et de bonne humeur.
"Attendez moi ! Où allez vous ? Et ..où sommes nous ?"bredouille-t-elle entre l’essoufflement et le déboussolement