Guide de Theros pour Planeswalker

Partie 1

Les caprices des dieux, les destinés des héros, les grandes aventures, les étendues sauvages au-delà des murs des villes, la mer déchaînée, la naissance de la civilisation, les temples et les holocaustes, les hoplites et les phalanges, les hydres, gorgones, minotaures, les rites et rituels sacré et profanes, les grand penseurs, les despotes illuminés, les fêtes dans les bois,  la puissance de la croyance.
Theros est un plan empreint de magie divine et de dangers monstrueux, où les héros naissent et les légendes se créent.

« Pour un soldat, études et entraînement sont d'un maigre rapport. Les dieux se chargent du reste. »
—Brigone, soldat de Mélétis

Lorsque les mortels dorment et rêvent sur Theros, on dit qu'ils "visitent Nyx", le proverbial monde de la nuit et le foyer des dieux. Les rêves sont considérés comme des présents des dieux. Quand ils apparaissent aux mortels, les dieux sont en fait en infusion avec Nyx, de tel façon que le ciel de la nuit est entrelacé avec leur forme physique.  Lorsque les attraits ou les formes des dieux devraient être assombries, à la place le ciel étoilé est visible, comme si les dieux occupaient le monde de la lumière et le monde nocturne à la fois.

Les dieux eux-mêmes sont des enchantements vivants. Pour cette raison, tout les enchantements sont considérés comme des dons divins; une forme de magie unique permise par les dieux.

De plus, lorsque des créatures tel que les nymphes manifestent "l'infusion" du ciel que tout les dieux ont en commun, cela est considéré comme une preuve que les nymphes sont des servantes divines, natives de Nyx, et découvrent la lumière du jour, le monde des mortels, selon la volonté des dieux.

Domaines: Héliode représente la loi, la justice, et les liens de parenté. Il préside sur les affaires d'honneur de famille,  les questions de moralité et de vertu, les discours, les mariages, les actes de bravoure, les repas à l'aube et l'abnégation. Le nom d'Héliode est souvent invoqué lors de procédure judiciaire, et les sacrifices en son honneur sont exécutés lorsque la plus grande aide (ou la justice la plus stricte) est nécessaire.

Objet symbolique: Héliode manie Khrusor, la Lance Solaire, une arme bénie par sa puissance qui peut être lancé depuis le ciel, n'importe où sur Theros. D'obscures légendes racontent qu'une autre cité majeure existait autrefois, une ville côtière connue sous le nom d'Arixmethes, qu'Héliode châtiât avec Khrusor en l'engloutissant dans la mer.

Personnalité: Héliode irradie de fierté et d'assurance. Sa présence remplis le ciel de lumière, bloquant ainsi l'aperçu nocturne de Nyx. Quand il apparait aux mortels, il a toujours la même aura accablante d'effroi mêlée de respect et de brillance. Il est convivial et grégaire, se créant des amis rapidement et formant de liens facilement. Bien qu'il se considère comme l'alter ego de tous, certains savent que sa loyauté peut être inconstante. Son plus grand allié aujourd'hui peut être la cible de rétribution demain.

Culte: Le dieu du Soleil est littéralement celui qui apporte la lumière du jour sur le monde, ainsi presque tout le monde sur Theros lui doit un tribut. Certaines familles ont pour coutume de cligner des yeux en direction de la lumière de l'aube chaque matin. Ses plus dévoués adorateurs se trouvent parmi les humains de toutes les cités et les centaures du Clan Lagonna, qui célèbrent le premier matin de ciel clair de chaque mois. Les temples dédiés à Héliode ont souvent un escalier menant à une cour sur le toit, permettant l'adoration du Soleil. Le jour de fête le plus important associé à Héliode est le solstice d'été, célébré pendant trois jours de cérémonies de fêtes, mariages, et serments de loyauté.

Domaines: Thassa est la déesse de la mer et règne sur les créatures aquatiques et les secrets des abysses. Mais elle est aussi la déesse des connaissances antique, des murmures, du changement progressif, de l'introspection, des vastes distances, des odyssées et des recherches de grande ampleur. Thassa peut être également décrite comme la déesse des cycles, tels que ceux de la marée, des courants, des ondulations de l'eau, et même de l'écoulement du temps.

Objet symbolique: Thassa manie le bident Dekella, avec lequel elle contrôle la marée et peut fomenter la mer en de gigantesques siphons. La légende dit qu'une fois, un mortel vola Dekella et l'utilisa pour submerger une flotte ennemie et que Thassa puni le mortel en transformant toute sa famille en anguilles.

Personnalité: Thassa est la déesse la moins susceptible de se satisfaire du "statu quo", mais elle est aussi la moins susceptible de se précipiter pour changer. Elle s'efforce perpétuellement de sculpter les rivages et de bouleverser les institutions pour accomplir lentement, une modification éventuelle.

Souvent indifférente à la réalité du présent, son discours est imprégné de références à ce que demain apporteras. La colère de Thassa est lente à faire surface, mais un fois réveillée elle est implacable. Sa fureur peut grandir tel une vague grondante et imparable, engloutissant des villages entiers, et ne s'apaisant qu'avec la marée.

Culte: Thassa est surtout adorée par le peuple de Mélétis et les ondins, bien que tout ceux qui s'aventurent en mer lui voue un culte, que se soit pour l'exploration, le commerce ou la guerre. Toutefois les ondins la considère comme au dessus des autres dieux. Thassa ne montre pas de favoritisme envers eux, semblant équitablement impassible pour tout les mortels. Elle est vénérée avec des offrandes de poissons et de sel pour les pauvres, et d'offrandes de perles et de nacre pour les riches, mais par dessus tout avec des prières murmurées et une contemplation silencieuse.

Selon le mythe, quand le soleil brilla pour la première fois sur Héliode, la première ombre fut projetée. Quand Héliode l'aperçu, il pris peur et la bannit, l'envoyant au-delà des "Rivières qui Encerclent le Monde", cinq rivières qui font la frontière entre Theros et son monde des morts. Cette ombre devint Érébos, le dieu des morts qui règne sur l'Enfer. Après un certain temps, il accepta son rôle, sachant que même si Héliode l'a banni, il se serait de toute façon toujours tenu derrière le dieu du Soleil.

Domaines: Érébos règne sur la Mort et l'Enfer. Peut être à cause de sa propre origine, Érébos et aussi le dieu de la malchance, du mauvais sort, de l'acceptation à contre cœur, de la jalousie et de l'amertume. Et comme il est le seigneur de l'Enfer, où l'or est commun et sans valeur, il est aussi le dieu de la fortune.

Bien qu'il puisse sembler qu'Érébos soit connecté à Nyx de plus près que les autres dieux, ce n'est pas le cas. Le royaume d'Érébos a seulement une absence de soleil et de nuit.

Objet symbolique: Erebos manie Mastix, un fouet au manche doré, avec une mèche incroyablement longue, comme une fine ombre qui s'étend à l'infini. Il l'utilise pour infliger de la douleur quand c'est nécessaire, mais plus fréquemment pour ramener les morts réticents dans son royaume.

« Le fouet d'Érébos est assez long pour s'enrouler autour de toutes nos gorges ; voilà la triste vérité. »
—Périsophia la philosophe

Personnalité: Érébos est un gardien et seigneur efficace du monde des Enfers. Il n'est pas pour autant un dieu sans empathie, mais sa compassion se limite aux sentiments pour ceux qui on subit un sort semblable à lui. Il a accepté son destin, ainsi les morts doivent en faire autant. Il envie la lumière du soleil les bras croisé, mais il est plus caractérisé par une calme résignation à sa position. Il sait que toutes les âmes finiront par le rejoindre, ce qui lui donne une sorte de satisfaction. La souffrance des autres apporte la paix à Érébos, mais pas de joie, car l'aliénation et le bannissement des autres leur permet de s'identifier à lui.

« Les mortels au cœur volage peuvent bien vénérer les dieux qu'ils veulent. Au final, tous n'appartiennent qu'à un seul. »
—Iadorna, nécroprêtresse d'Érébos

Culte: Le dieu du monde souterrain est vénéré par trois groupes distinct de mortels: ceux qui exaltent la mort, ceux qui désirent la mort, et ceux qui prient pour accepter leur destin. Le premier est le plus minoritaire mais le plus dangereux; ils cherche à créer un conflit entre Héliode et son ombre. Le second groupe est le plus majoritaire, car les morts laissent leur richesse terrestre derrière eux, Érébos est devenu associé à cette richesse ainsi qu'à l'abondance d'or (pour lui jolie mais sans valeur) dans son royaume. Le dernier groupe est le plus proche du cœur Érébos, ceux qui ont été exclus et qui cherchent la paix avec leur destin.

Domaine: Purphoros est le dieu des forges, de la terre agité et du feu. Il règne sur la force créative brute de la chaleur et sur l'essence qui parcours les âmes  des mortels. Son énergie apparait tel le chaos, comme quelque chose qui a été façonné par le travail et la passion. Pour cette raison, Purphoros est aussi le dieu des artisans, de l'obsession, et du cycle de la création et de la destruction.

Objet symbolique: Purphoros manie Akmon, un grand marteau dont la tête ressemble un peu à une enclume. Un coup d'Akmon peut faire fondre la terre, et quand il frappe le métal, chaque étincelle devient un nouvel enchantement; certains peuvent même prendre vie.

Personnalité: Etre en présence de Purphoros signifie être inspiré. Il forge les objets plus minutieux et délicats dans le seul but de les précipiter dans les flammes et recommencer. Purphoros est raisonnable, mais au final il suit ses propres pulsions créatrices et destructrices. Parfois cela se traduit par le recouvrement de toute un région avec de la lave pour en faire quelque chose de nouveau. Son principal défaut est la frustration, de se sentir constamment limité et contraint. Il repousseras toujours les barrières de l'imagination des mortels, sentant qu'il y a plus à exprimer. Il arrive parfois qu'il se décourage et alors se défoule sur le monde dans un élan de rage destructeur.

Culte: Les adeptes de Purphoros, le dieu de la Forge ont apporté le secret du bronze à Theros, permettant l'élaboration à des objets et des armements plus solides que jamais. Et les chamanes les plus puissants de Purphoros possèdent de petites quantités d'un nouveau métal qui proviendrait de la forge de Purphoros: le fer. Les adorateurs de Purphoros s'étendent au-delà des forgerons de Theros. Les artistes, humains et satyres en particulier, cherchent son aide en montant aux autels sur des pentes volcaniques dans l'espoir qu'inhaler de la vapeur leur apporteras une partie de l'ingéniosité créative de Purphoros. Les guerriers lui rendent hommage lorsqu'ils allument leur feu de camp.  Les potiers inscrivent des marques sur leur travail afin de l'honorer.

Domaine: Nyléa préside sur l'ordre de la nature sauvage. A ce titre, elle est la déesse de la forêt, de la prédation, et de la faim. Les saisons changent selon sa volonté, ainsi elle est aussi la déesse de la métamorphose et de la renaissance. Nyléa récupère force et paix en dormant à l'intérieur de la chrysalide au centre de son bosquet.

Objet symbolique:  La déesse de la chasse de Theros est la plus fine des archères. Avec son arc Ephixis et ses yeux vifs, elle peut toucher la plus petite des cibles. Sa compagnonne, la nymphe Theophila, invoque des illusion en guise de cible, comme des lucioles ou des vers à soie. Nyléa n'a aucun scrupule pour la prédation, mais elle déteste la chasse pour le sport. Elle tue personnellement les braconniers dans la forêt de Nistos qui n'ont pas demandé la permission pour chasser ses animaux.

Personnalité: Nyléa est généralement distante et réfléchie, mais avec ses compagnons, elle est espiègle et joyeuse. Elle a un côté bestial et sauvage: elle porte la responsabilité de maintenir la forêt en havre de paix pour les animaux, prévient l'étalement des humains sur son domaine et laisse le champ libre à la nature. Nyléa s'emporte et se venge rapidement si quelque chose menace son royaume. Les saison changent selon sa volonté, ainsi elle peut interférer sur le cours de la météo si elle est énervé. Son alliance avec Purphoros lui permet de mettre le feu à la forêt quand un nettoyage est nécessaire ou quand les humains avancent trop profondément dans les bois sauvages.

Nyléa a une relation tumultueuse avec Karametra, la déesse des Moissons. Karametra ne supporte pas les interventions de Nyléa sur les saisons. De son côté, Nyléa est dégouté par l'agriculture qu'elle considère comme une aberration par rapport au cycle naturel des choses.

Culte: Nyléa n'a pas de temple construit en son honneur. Elle déteste les constructions de temples et des cités en général. Les Nymphes de tout les types lui rendent hommage, ainsi que tout les humanoïdes doués de sensibilité tel que les satyres, les centaures, et la plupart des citoyens de Setessa. Ses lieux sacré sont souvent constitués d'un arbre entourée d'un nuage de papillons. Lorsque l'un de ces arbres est découvert, les gens disent qu'elle est proche. Ses adorateurs humain ont tendance à être des solitaires, exilés, ou ceux qui choisissent de vivre dans la nature. Certains citadins vont dans la forêt pour l'honorer, plus particulièrement pour prier que les saison changeront de manière habituelle. Nyléa déteste les sacrifice et est notoirement difficile à satisfaire.